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ãõÓÇåãÉãæÖæÚ: ÇÈæ ÚãÑÇä ãæÓì Èä ÒßÑíÇÁ   Abu Imran Moussa, Abu Zakaria Yahia I_icon_minitimeÇáÓÈÊ 25 ÃßÊæÈÑ 2008 - 19:08

Un rayonnement prestigieux

EI Hadj Mohamed Henni qui nous a longuement rapporté les différentes péripéties de ~ cette médersa, nous rappelle . qu' en matière de rayonnement, celle- ci a permis la formation de personnages illustres en particulier au Maghreb. En fait, la médersa était tellement importante que les . diplômes qu'elle attribuait - il s' agissait de véritables cérémonies - permettaient toujours aux lauréats de sa placer automatiquement en tant que cadi. Chose, il faut le rappeler, très . importante pour l' époque. La. médersa était tellement célèbre qu' on y venait de toute part.
Ainsi parmi les noms illustres qui nous ont été cités, on peut se faire une idée du rayonnement de cette cité du savoir.
Ainsi pêle-mêle, on. nous citera les Ben Allem du royaume chérifien, Si Bouabdelli de Bethioua, les Moulay du Maroc, le Cheikh R'massi, Sidi Ahmed Bentekouk de M'djaher dans la région de Bouguirat, Sidi Adda, Sidi Bouras de Mascara. De Kabylie, il y eut Si M'hamed Graine, Si Asezki Touil et bien d'autres venus de divers horizons et qui ont été marqués par des études de renommée telle, que leurs conséquences restent encore vivaces aujourd'hui. Mais sans doute l' un des plus célèbres étudiants fut-il le Cheikh Si Mohamed Ben Ali E Senoussi qui était originaire du douar Torch et qui, dit¬on, est né en 1791 près de Bouguirat.
C' est de cette Médersa de Mazouna que jaillit l' extraordinaire et mystérieuse aventure du Senoussisme, cet ordre maraboutique qui a eu des influences très grandes. Si Mohammed Ben Ali El Sanoussi fit ses études à Mazouna auprès des maîtres Boutaleb et Si Bouras. Il commença ensuite à prêcher sa doctrine. Celle - ci ne tarda pas à se répandre et connut un vif regain en Cyrénaïque â partir de. la Zaouia initiale de Djaraoub s' étendant jusqu' au Sahara oriental et au Nord du Nigeria.. Ce fut l'un des rares ordres maraboutiques a l' origine d' un Etat durable : le petit fils du fondateur étant l'ex-roi Idriss de Libye. Mais bien des mystères enveloppent l' origine de ce mouvement politico-religieux qui aurait dû jouer un rôle politique bien plus important à l'échelle maghrébine à la fin du XIXème siècle.

Rebelles contre toute occupation…

L' impact et le rayonnement de 1a Médersa de Mazouna, comme on peut le constater. sont très importants. Ils le furent du mains à une certaine époque et pendant prés de quatre siècles, cette fondation s' est imposée en la matière et l' on retrouce à ce
jour de nombreux disciples de ce que l' on est enclin d' appeler une zaôuia mais qui ne l' est ce pendant absolument pas car contrairement aux zaouias, il s' agit d' un institut d'études, voire de recherches islamiques et non un site maraboutique ou de pèlerinage poulaire.
Bien plus, ici on ne perçoit pas d' argent et tous les cours y sont .gratuits, le gîte et le couvert étant également assurés, la population facilitant cette activité en contribuant aux fais généraux par des dons (retba).

Lutte culturelle et lutte armée

Au-delà de ce rayonnement culturel, il est intéressant de souligner que Mazouna depuis des temps immémoriaux à lutter contre les oppresseurs. n'a jamais cessé pour autant de se mobilier pour combattre.
Ainsi, durant l'occupation espagnole, « le maître Cheikh Mohamed Ben Ali Boutaleb El Mazouni, âgé à l' époque de quatre vingt ans, prit avec lui quelque deux cents étudiants pour lutter contre l'envahisseurs espagnole ».
« Il partit à Mascara puis à Oran abandonnant sa monture aux blessés et malades. Après sa victoire, les Turcs lui firent construire l' actuelle medersa qui conserve d ailleurs toujours un exemplaire du livre « Shih Muslim » que le Bey Othmane a offert au Cheikh Boutaleb. Celui-ci est allé combattre les espagnols en compagnie de son fils Henni qui est décédé à la suite d~e ses blessures ».
On raconte que ce dernier a rendu l'âme dans ce village qui porte aujourd'hui le nom de Bou henni. Il a été enterré à Mazouna.
Plus près de nous, la participation des populations de la région, aux nombreux soulèvements qui se sont succédé contre les occupants à fait de nombreuses victimes dans les rangs de ces patriotes acharnés qui n'ont jamais accepté le joug colonial et ce, depuis les époques les plus reculées.
Enfin et comme de juste, durant la lutte de Révolution armée. Mazouna et toutes les populations du Dahra ont sacrifié les meilleurs de leurs fils afin que nous puissions vivre libres et indépendants.
Ces luttes incessantes d' un peuple fier, qui ne s' est jamais plié à I' autorité coloniale, étaient sans doute attendues et prévisibles ; réagissant de la nature même de ces hommes des djebels qui forment l’essentiel de nos populations actuelles.
Nous ne pouvons certes pas, en si peu de place dans nos colonnes, narrer l' histoire de ces luttes, mais il reste évident que cela se fera. sans doute à l' avenir comme il sera intéressant également de rapporter ici les liens qui unissent les différentes zouis (pluriel de zaouia) de l' ouest, en par-ticulier celles de Kaddiria, de Belahouel, de Mazouna, de Bethioua, et autres hauts-lieux culturels et révolu-tionnaires, et le rôle considérable et très souvent méconnu de tous ces cheikh et taleb que l' on dénomme communément des marabouts. Le colonialisme d' ailleurs a toujours tenté grâce à ses services spéciaux de se garantir leur assistance étant donné particulièrement celle des différentes doctrines qui y étaient enseignées et l' inf-luence de ces notables et plus qui, nous le savons tous, avaient une influence certaine sur nos populations. C' est la raison qui fait que nos cheikhs, nos talebs, aient, dans bien des cas, utilisé les médersa ou les lieux du culte pour sensibiliser l' opinion, la mobiliser contre l' occupant, en un mot adhérer au djihad qui a v~a la naissance de notre révolution. Et si Mazouna et son université enseignaient surtout le droit et les sciences islamiques, il n'empêche que l'aspect révolution et mobilisation ont eu, en leur temps; tout le loisir de se concrétiser et de tisser cette toile de fond qui était indispensable au djihad et à la lutte armée nationale.

LE BEYLIK DE L’OUEST- LA GARNAISON DE MAZOUNA

Le beylik de l'ouest était le plus étendu des trois beylik du pays, c’est dans l’ouest que l’administration beylikate a été d'abord appliquée. Avec Ben khedidja qui reçut en 1563 le commandant de la province et choisit Mazouna comme résidence le chef- lieu du beylik fut ensuite transféré à mascara ou une grande oeuvre fut accomplie par le bey Mohamed el kebir qui en 1792 eut l’honneur de délivrer Oran de l'occupation espagnole et d'en faire sa capitale.
En quittant l'armée en 1563 après sa compagnie contre Mers.el kébir. Hassan Agha laissa pour maintenir l'autorité turque sur la région . un de ses lieutenants Ben Khedidja. Ce dernier s'installa à Mazouna, ce fut l’origine de l'administration Beylicate en Algérie.
Le nouveau bey disposait de 80 tentes de janissaire, soit 1840 hommes- pour étendre et maintenir son autorité sur les tribus Ben Khedidja homme de nouveau caïds à la tête de ces dernières. Il imposa fortement des sens de Mazouna aet il put des la première armée de son gouvernement porter à Alger de tribut de sa province .
La garnison de Mazouna sut défendre le pays contre les menaces Espagnoles. A plusieurs reprises, on envoya des volontaires soldats et tolbas secourir Alger.
Mazouna eut un réel rayonnement culturel. elle était réputée pour son école juridique - sa Medersa construite à la fin du XVIeme siècle par un Cheikh Andalous. Mohamed Ibn Charef; accueillit de nombreux étudiants venus mêmes des régions lointaines et des villes voisines Mazouna resta jusqu'à la fin du XVI siècle à la tête du Beylik.
Quelques Beys ont laissé leur nom dans l'histoire, en particulier les Beys Souag Salah qui resta 11 ans à la tète du Bevlik, mohamed Ibn Moussa, Chaabane Zénagui qui s'illustra au court d'une expédition contre Oran où il trouva la mort.
Le dernier Bey Mustapha Bouchlarem transféra le siège du Beylik à Maascara[/b][/center]
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ãõÓÇåãÉãæÖæÚ: Abu Imran Moussa, Abu Zakaria Yahia   Abu Imran Moussa, Abu Zakaria Yahia I_icon_minitimeÇáÓÈÊ 25 ÃßÊæÈÑ 2008 - 19:08

[center][b]LA PRESTIGEUSE MEDERSA
Abu Imran Moussa, Abu Zakaria Yahia , d’éminents savants, ont professé dans l’antique médersa qui a accueilli un millier d’étudiants et de nombreux disciples, tels Cheikh Mohamed Ibn Abdelmoumen et autres ……

Au bout d’une route étroite, en l’actes, Mazouna lovée au creux d’un vallon verdoyant, accroche ses îlots de maisons. Ses ruelles aux flancs des collines, et sur les rives escarpées de l’oued Haman.
Dans le quartier encaissé de Boudloul, la médersa Mohamed Ibn Charef dresse sa façade de grés ocre.
Construite au XIéme siècle de l’hégire, son prestige, son rayonnement d ‘étendront à tout le Maghreb. Pole culturel dispensera, prés de quatre siècles, l’enseignement des sciences islamique et du droit musulman. D’éninents savants comme, notamment, Abu Imran Moussa, et Abu Zakaria Yahia, auteurs respectivement de « Dabadjet El iftikhar » et Edouar El Maknouna fi Nawazil Mazouna » publiée au XVéme siècle y professeront.
Un millier d’étudiants de nombreux disciples tels Cheikh Mohamed Ibn Abdelmoumen . Mohamed Ben Ali El Medjahri, fondateur de la célèbre Senoucia qui régnera en Libye Abu Ras El Mascari, les Moulay du royaume chérifien ,rejoindront les bancs de la médersa . Parmi eux également Cheikh Mohamed Belgendouz, Si M’hamed Graine Si Arezki Touil originaire de kabylie et Cheikh Bouabdelli. Basée sur la tradition collective de la Rethba. L’hébergement et la restauration des étudiants étaient totalement assurés par la population .
6000 manuscrits constituaient le fonds de sa bibliothèque, la médersa produisant elle même, quantité de livres écrits à la main, soigneusement calligraphiés et enluminés. Seule une centaine. en possession chez des particuliers ou rangés dans une armoire de ce qui fut, a l’époque, une véritable université. A pu être difficilement conservé. Dans un état souvent décrépi l’on recense un « Sahih Muslim» offert par le bey Othman a Abu Taleb El Mazouni un « Tefsir El Qoraan »en quatre tomes de sidi khellil un « Sahih El Boukhari »un traité sur la Chaaria El Islamia et un « livre des animaux » de djameleddine demari, œuvres datent parfois de plus de quatre siècles.
La fondation de la ville remontrait, selon Marmol, chroniqueur espagnol du XVI EME siècle a l’époque romaine. plaine le jeune. écrivain latin du premier siècle de l’ère chrétienne consignera dans ses écrits la qualité les céréales de cette région du Dahra, les écriteaux, les ruines romaines trouvés prés du village de Hamri jusqu’en 1847.témoignent de ce passé .mort en 548 de l’hégire, le géographe El Idrissi louera l’architecture ,les jardins, la topographie, les activités commerciales et artisanales de la cité.
Pour Ibn khaldoun, cette dernière aurait été fondée au XIIEME siècle par Abderrahmane. Chef de la tribu berbère des maghraoua. l’historien Abu Rass estime quant à lui, sa création on 565 de l’hégrie et Mohamed Ben Youcef sa destruction en 665. Autant de versions d’hypothèses qui attestent l’ancienneté de la ville de son importance de centre économique et historique du Maghreb. Sa dénomination signifierait, suivant différentes légendes, « terre des hommes fort » ou source de la princesse Zouna. Elle proviendrait aussi du nom d’un roi , de pièces de monnaie dites « Mazouna » ou de la qualité des pâturages de la région .
Vers le XIIéme siècle, agitée par les dissensions politique, épuisée par les guerres et les alliance des Maghroua avec les Abdelwahids, les Merinides et les Hafsids, la cité connaîtra la décadence.
Chef-lieu de beylik pendant la période turque , elle participera à partir de 1543. a la libération d’Oran tenue par les Espagnols. Les Beys Ben Khedidja , Sayeh, Souag et Chaâbane Zenagui y conduiront de nombreuses incursions. Le savant Cheikh Mohamed Ben Ali Abu Taleb El Mazouni accompagné de deux cents étudiants de la médersa, prendra part à quatre-vingt ans à ces batailles a son fils Sidi henni prendra la vie lattaient de nouveau centre les espagnoles. Mazouna lors du soulèvement du Dahra, combattra vaillamment jusqu’en 1847 , l’occupation française, fournissant montures orge et moudjahidin aux troupes de l’Emir Abdelkader. Elle sera également au rendez vous de l’insurrection nationale de Novembre 1954.
Formant enseignants et cadis de grande réputation lieu de justice. La médersa ménera notamment le combat contre le l’obscurantisme. Ses efforts , pour sauvegarder et diffuser le patrimoine arabo-islamique la feront connaître et apprécier des lettrés, des scientifiques et des juristes renommés de l’époque. A la mort, en 1944, du Cheikh Sidi M’hamed Ben Abderrahmane, sous diverses contraintes coloniales, elle cessera ses activités d’enseignement. Seule sa mosquée continue d’accueillir de nombreux fidèles.


MAZOUNA : ENTRE LE PASSE ET L'AVENlR

LA PRESTIGEUSE MEDERSA DE MOHAMED IBN CHAREF
UN RAYONNEMENT CULTUREI. AUX DIMENSIONS HISTORIQUES

Nous entamons aujourd'hui l' histoire féconde d' une région, mais aussi et surtout celle de la fameuse Médersa de Mazouna, qui a eu un rayonnement culturel indéniable, pendant près de quatre siècles, au . niveau de tout le pays et parfois au delà de nos frontières. Nous abondons également quelques faits historiques qui se rattachent de très près à cette cité du savoir et aux hommes de grande renommée qu' elle a formés. Parmi eux, le gère de cette doctrine qu'est~ le senoussisme et' ses effets. Cet ordre maraboutique qui émergea de Ia Médersa de Mazouna aurait pu avoir une audience encore plus importante, rapportent les historiens. Mais Mazouna restera toujours une capitale intellectuelle et occupera une place de choix tant que la relève des Maîtres et assurée. Plus près de nous, le rôle que joua la Médersa de Mazouna, les populations, dans Leur participation à la lutte de révolution armée, constituent également un autre volet de I' histoire contemporaine de cette ville de culture. .
C' est dans le quartier de BoudIoul, l' un des cinq qui forment l' agglomération de Mazouna que se dresse la fameuse medersa qui fut fondée par le Cheikh Mohamed Ibn Charef et porte encore son nom. Cette fondation qui remonterait à plusieurs siècles jouera un rôle capital en matière d’enseignement des sciences islamiques nota,mment et de l' étude du droit musulma. n en particulier. Les étudiants de tous horizons et de toutes classes qui se sont succédé atteignaient . jusqu'à 200 la plupart du temps. Pourquoi un rayonnement et un succès aussi important ? « Sans doute, nous confie l'actuel descendant du fondateur, le Cheikh Hadj Mohamed Henni, IMAM de cette prestigieuse mosquée, « sans doute parce que les maîtres de ce sanctuaire de la science ont réussi grâce à un enseignement somme toute révolutionnaire, dont le secret est qu' il était accessible à tous les niveaux ».
Notre interlocuteur qui à plusieurs reprises a bien voulu nous recevoir, nous a perm,is de constater que les traditions d'hospitalité sont toujours b;en ancrées dans la région. II nous a permis de reconstituer également plus ou moins cette histoire de Mazouna, mais surtout le rayonnement scientifique et cultuel de cette véritable citadelle du savoir. Une citadelle qui, auparavant, ne cherchait qu' à se replier sur elle - même et qui à une période donnée, grâce à la création de cette médersa à l' origine aux ambitions très modestes, s' est vu contrainte de s' ouvrir au monde. Au plan strictement intellectuel la médersa de Mazouna « occupa une place importante unique dans toute la région. Ce fut un lieu se culture et de justice dont le nombre d'étudiants venus de différentes régions ¬jusqu'à 700 - atteste de sa renommée ». une renommée renforcée par les facilités que recevaient les étudiants qui étaient entièrement à la charge de la professeurs explique également ce prestige et le rayonnement dont a joui cette véritable université de l' époque ».
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